L’impression 3D, une révolution à portée de main
L’impression 3D est aujourd’hui partout : dans les ateliers, les écoles, les hôpitaux, et même chez les particuliers. Elle permet de créer des objets à partir de fichiers numériques, en déposant ou solidifiant de la matière couche après couche. Il existe plusieurs types de technologies d’impression 3D, mais l’une des plus précises reste l’impression 3D en résine, aussi appelée SLA (Stéréolithographie) ou MSLA (utilisant un écran LCD).
Aujourd’hui, nous vous faisons découvrir cette technique passionnante, ses avantages, son matériel, et ses contraintes.

Zoom sur l’impression 3D en résine : matériel et fonctionnement

Contrairement aux imprimantes FDM qui déposent du filament plastique fondu, les imprimantes résine utilisent de la lumière UV pour solidifier une résine photosensible, couche par couche. Voici le matériel de base nécessaire :
Matériel nécessaire :

Imprimante résine (ex : Anycubic Photon Mono, Elegoo Mars, Creality Halot One) Résine liquide UV (différents types : standard, flexible, dure, calcinable…) Bac de nettoyage et de polymérisation UV (souvent vendu sous forme de station 2-en-1) Gants, lunettes, masques de protection Récipients pour l’alcool isopropylique (IPA)
Fonctionnement simplifié :
Remplissage du bac avec de la résine liquide. Impression couche par couche par exposition à une source UV via un écran LCD. Retrait de la pièce une fois l’impression terminée, suivie d’un nettoyage.

Post-traitement : une étape indispensable (et parfois contraignante)
Contrairement à l’impression FDM, une pièce imprimée en résine n’est pas prête à l’emploi dès sa sortie de l’imprimante. Il faut effectuer plusieurs étapes cruciales :
Étapes de post-traitement :
Nettoyage à l’alcool isopropylique (IPA) pour retirer les résidus de résine non durcie. Détachement de la pièce du plateau avec une spatule. Retrait des supports si nécessaires. Polymérisation finale sous UV (curing) pour durcir la pièce complètement.
Contraintes à connaître :
La résine est toxique à l’état liquide : il faut manipuler avec gants, lunettes et dans un espace ventilé. Odeurs parfois fortes (certaines résines sont “low odor”). Temps de nettoyage + curing : environ 15 à 30 minutes en plus de l’impression. Déchets chimiques à ne pas jeter dans l’évier.

Une technologie exigeante, mais bluffante !
L’impression 3D en résine n’est pas la plus simple à apprivoiser, mais elle offre des résultats incomparables en finesse et en détails. C’est l’outil idéal pour les amateurs de figurines, de miniatures, de bijoux, ou encore de prototypage de précision.
Avec un peu de rigueur et les bons équipements, elle permet d’obtenir des pièces professionnelles, directement depuis chez soi.
Les plus de l’impression fdm
- Simplicité
- Largement répandue
- Impression multi couleur possible
- Impression de grande taille
- Post traitement non obligatoire
Les moins
- Épaisseur de couche plus importante
- Detail moins poussé
- Impressions miniatures plus difficile
Les plus de l’impression resine
- Une précision époustouflante
- Impression de pieces toutes petite
- Même temps d’impression pour une piece que plusieurs piece sur un même plateau
- Impression silencieuse
Les moins de l’impression resine
- Post traitement obligatoire
- Produits dangereux à manipuler avec protections
- Odeurs fortes pendant l’impression
- Impossible de voir en début d’impression si tout se passe bien et s’accroche au plateau

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